Haïti, 20 Janvier 2012
 
Transmission du centre de soins périnatals de Goyavier
 
Selon la philosophie de EMI visant à passer le relai à la fin du programme, la structure de santé mise en place à Goyavier par EMI avec le SOE (Service Œcuménique d'Entraide)  pour permettre la réalisation de soins périnatals dans cette zone montagneuse, a été transmise au conseil d'administration de la 3eme section communale de Saint Marc en vue d'en assurer une activité pérenne et autochnone.
Haïti,  Avril 2012
 
Programme à Goyavier financé par la Fondation de France
 
Fournir des soins d'accouchement à une population rurale déshéritée dans la zone montagneuse de Goyavier. Un programme EMI en Haïti, soutenu par le Fondation de France et réalisé avec le SOE.
Sénégal, Mai 2012
 
Partenariat ADSCAL – EMI : un modèle exemplaire
Appel à reportage
Le village d'Agnam Lidoubé se situe dans la communauté rurale d'Agnam Civol, au Nord Est du Sénégal, à 14 kms de la Mauritanie sur la route nationale qui relie St Louis (à 350 kms) à Matam, capitale départementale et régionale (à 70 kms). Il est dirigé par le Chef du Village.
Un récent forum pour le développement d'Agnam Lidoubé a permis de faire un « état des lieux » des infrastructures communautaires existantes :
 
Education : 5 classes élémentaires dont une pour l'enseignement de la langue locale, des logements sociaux pour les enseignements et un centre social et économique des femmes. Le collège et lycée se trouvent à moins de 2 kms du village, l'université se trouve à 350 km, (Saint Louis) où à 700 km (Dakar)
 
Santé et Hygiène : le dispensaire est à 1 km, l'hôpital est à 60 km. La santé de la population n'est pas brillante. Le paludisme est le plus présent dans la zone. Le problème de suivi des femmes enceintes et pendant l'accouchement est aussi préoccupant, car il n'y a pas de médecin ni de sage-femme dans la zone. Le Sida même s'il existe dans le village n'est pas révélé. Un service de la gestion des déchets est mis en place, un terrain de décharge a été aménage, chaque famille dispose des poubelles et un éboueur est embauché.
 
Lieux de Culte : une mosquée et un cimetière muré, deux lieux abris communautaires à palabre aménagés.
 
Hydraulique : le village est desservi par deux réseaux d'eau. L'un est communautaire pour tous les villages d'Agnam et fournit au village environ 20 % et celui qui est propre pour le village fournit 80 % de l'eau potable (environ 20 litres par jour et par personne pour les deux réseaux).
 
Activités maraîchères et commerciales : un jardin maraîcher d'un hectare et demi clôturé équipé d'un puits motorisé et d'un système d'arrosage goutte-à-goutte aménagé depuis 2000 ; pour le commerce, il y a 3 épiceries, 2 boulangeries, un petit marché dans le village et un grand marché hebdomadaire se tient à 2 km du village. Il y a un moulin à céréales et une caisse de micro-crédits fonctionnelle, une banque de céréales, un atelier de traitement bactériologique de l'eau pour la consommation.
 
Electricité : le village est électrifié, il y a le téléphone et il est sur la route nationale 2 reliant Dakar via de Saint-Louis et Matam, capitale régionale.
 
Le contexte socio économique du village : le village d'Agnam Lidoubé, comme tous les villages de la moyenne vallée du fleuve Sénégal, tiraient leurs subsistances de l'agriculture du Waalo (zone inondable) et du Jeeri (zone cultivable pendant la saison des pluies). L'élevage et la pêche complétaient les revenus familiaux. Mais depuis 1970, début de la sécheresse et de la désertification, l'environnement s'est appauvri et a perdu tout son potentiel pour faire vivre les habitants. Depuis la construction des barrages sur le fleuve, dans les années 90, le problème a empiré. D'autant que les villages éloignés du fleuve, comme Agnam Lidoubé, ne sont pas encore concernés par les cultures irriguées.
 
Pour le cheptel (bovins, ovins et caprices), 50% environ des habitants du village possèdent 2 vaches, 5 moutons et 5 chèvres par famille en moyenne. Il faut préciser que les ruminants étaient gardés pour le lait qu'on en retire pendant la saison des pluies (3 à 4 mois dans l'année). Par manque de cette denrée, le lait en poudre vient de l'Occident, particulièrement de la France ou du Pays-Bas. Il est commercialisé au village à 2 000 F CFA (3,05 euros) par Kg.
Les poissons, denrées plus abordables (yaboy : genre de sardine), que la viande, viennent tous les matins en camions « frigorifiques » des villages côtiers du pays, comme Mbour, ils sont vendus 100 à 150 F CFA unité.
 
Les apports des ressortissants de cette région en Occident sont non négligeables pour la survie de la population. Pour Agnam Lidoubé : les 20 travailleurs en Europe qui regroupent leurs envois pour leurs familles restées au village, adressant 5 000 euros en moyenne par mois uniquement pour la nourriture de leurs familles et proches. Au village, en prend en charge, sans poser de question, la famille de sa soeur, de son frère, de sa cousine, des parents proches, s'ils sont pauvres.
 
C'est par ces exemples que l'on peut comprendre comment les familles qui n'ont pas de revenu vivent encore dans cette zone. Mais il faut souligner que la mobilisation des femmes pour des activités rémunérées (jardin, commerce...) a contribué positivement à la possibilité de pouvoir survivre sur place.
 
Les structures villageoises : UFAL (Union des Femmes d'Agnam Lidoubé) et ADSCAL (Association pour le Développement Socioculturel d'Agnam Lidoubé), deux associations complémentaires et les principales actrices de toutes les activités sociales et économiques du village. Association Socio Culturel des Jeunes (ASC) qui s'occupe des activités sportives et une association des élèves et étudiants qui donne des cours pendant les grandes vacances aux élèves, fait des conférences pour sensibiliser les habitants sur l'éducation, l'hygiène, la santé. Une structure de coordination de toutes les activités, sociales, éducatives, économiques, dans laquelle il y a tous les représentants du village, a été créée en janvier 2007.
 
Ces dernières années ont vu le développement de la scolarisation de tous les jeunes du village, la création d'une cantine scolaire, la construction de blocs latrines modernes puisque carrelés et éclairés, la création d'une unité de production d'eau de consommation avec ensachage sur place sous contrôles bactériologiques réguliers, la mise en service d'un moulin à céréales, la création d'une case de santé, … toutes actions menées sous l'autorité de l'UFAL et de l'ADSCAL avec l'adhésion de tous les villageois.
 
Le fédérateur de tous et toutes est Samba Touré, responsable en France comme au village, de l'ADSCAL, présent sur tous les terrains, disponible pour tous et respecté par tous.
 
En novembre 2010, Samba Yaya Ly, chef du Village d'Agnam Lidoubé, disait de lui : « J'ai toujours été convaincu par la détermination et le courage de cet homme. Il a toujours su mener son combat jusqu'au bout de l'espoir. Il a su battre en brèche tous les obstacles. Cet homme, je ne peux que le soutenir et l'accompagner dans ses initiatives ».
 

Partenaires du village :
 
Association « les amis d'Agnam »,
CdC, Communauté de Communes des Rives de l'Odon,
Conseil Régional du Centre,
Conseil Régional d'Ile de France
EMI, Entraide Médicale Internationale,
Guilde Européenne du Raid,
SIGO, Syndicat Intercommunal du Grand Odon.
Guinée Bissau, Mars 2012
 
Signature d’un contrat avec l'Ambassade du Japon pour financer l'équipement
et le fonctionnement du Centre de Santé régional de FARIM
 
EMI a signé en mars 2012 un contrat avec l'Ambassade du Japon pour financer l'équipement en matériel du laboratoire et de la maternité du Centre de Santé régional de FARIM en Guinée Bissau, pour un montant de 64.800 €.
 
Ce centre de santé couvre une population de 48.264 habitants, mais est malheureusement très peu équipé.
La réhabilitation de cet hôpital est une priorité du MINSA, qui supervise d’ailleurs actuellement le chantier de rénovation du bâtiment. Dans la cadre de cette opération, les travaux de remise en état de la structure sont intégralement projetés, mais aucun équipement fonctionnel n’était prévu pour améliorer le suivi des patients, et augmenter le taux de fréquentation de ce centre de référence. C’est pourquoi, EMI a mis en place un programme visant à équiper le laboratoire et  la maternité, et complétant les services de l’hôpital par de nouveaux  équipements médicaux (échographie, hématologie, électrocardiographie, biochimie, radiologie, virologie CD4, microscope électronique).
Ce programme comprend :
        - les améliorations nécessaires liées au fonctionnement des services et du laboratoire (climatisation du laboratoire, 
          panneaux solaires pour assurer la continuité des services ci-dessus, réfrigérateur pour les vaccins, achat de mobilier..),
        - et formations (en cours) pour le personnel de laboratoire et un ou deux techniciens d’imagerie médicale y seront affectés     
          par le MINSA si les équipements sont achetés).
Sénégal, Février 2012
 
Inauguration de la case santé.
Reportage photographique par le Dr Alain Roussel
 
Entraide Médicale Internationale (EMI) soutient l’Association pour le Développement Socio-Culturel d’Agnam Lidoubé (ADSCAL), dirigée par Samba Touré depuis 12 ans, dans ses actions pour l’amélioration des conditions de vie des habitants du village d’Agnam Lidoubé au Sénégal. Largement aidé par la Communauté de Communes des Rives de l’Odon (CCRO), EMI s’est investi dans la réalisation d’une case de santé, dont le bâtiment, aujourd’hui terminé vient d’être inauguré en ce 15 février 2012 en présence des autorités du village et du représentant du sous-préfet d’Agnam devant plusieurs centaines de villageois. Un premier bébé y est né le 1er mars ! 
 
Merci à tous les donateurs qui nous ont permis de réaliser ce projet.
Madagascar, Janvier 2012
 
Installation du matériel dans les dispensaires.
Reportage photographique par le Dr Didier Soulard et Blaise Durand-Réville
 
Cette mission avait entre autres, pour  objectif  de contrôler l’arrivée dans chaque dispensaire du matériel et d’assurer sa livraison et son montage sur place;
Malgré de grandes difficultés (douane, avaries…), l’ objectif a été totalement rempli : les tables d’accouchement ont été livrées montées et remises avec leur mode d’emploi.  Tout est à sa place, et en état de marche ! Merci en particulier à Messieurs Mazé Lechat, Pascal Plique et Bertrand Tesseidre qui ont facilité les opérations de transport et de dédouanement  de ce matériel.
Le programme ASA-EMI concerne aujourd’hui plus de 4.000 personnes sur 17 villages sur un rayon de 20Km
Le 3ème centre de santé (CSB III) est construit et en cours d’électrification (solaire). Encore au milieu de nulle part (le premier village est à 2Km), il est destiné par la suite à servir à 4 nouveaux villages. Une doctoresse malgache arrive.
EMI se propose de réfléchir aux questions de formation, et suivre un projet dentaire conditionné par l’achat d’un ou deux fauteuils. Le budget est augmenté de 4000 euros pour amener l’eau du puits déjà forés au dispensaire.
France, Paris 14 Octobre 2011
 
Signature d’une convention de mécénat avec la MPS
 
EMI a signé avec La Mutuelle des Professionnels de Santé une convention de mécénat qui permet à chaque nouvel adhérent d’offrir s’il le souhaite 50 € à une association de son choix (EMI ou le SAMU social). Cette somme est doublée ensuite par la Mutuelle. Cet accord permettra de sensibiliser l’ensemble du corps sanitaire français (médecins, infirmières, kinésithérapeutes…) à notre action et d’accueillir de nouveaux membres donateurs ou actifs dans nos projets. Cette reconnaissance de notre activité et la confiance accordée par le conseil d’administration de la Mutuelle des Professionnels de Santé nous honorent. 
www.mutuelle-ps.com
Haïti, Décembre 2011
 
Soins périnatals à Goyavier.
Reportage photographique par Fernand Hachette
 
L’objectif du projet de Goyavier est d’assurer correctement et selon les normes du MSPP, la prise en charge des femmes enceintes et des nouvelles accouchées fréquentant le dispensaire. Pour ce faire, 2 objectifs spécifiques ont été dégagés :
- Assurer la formation du personnel, des accoucheurs traditionnels et la sensibilisation de la 
  population ( à ce jour 30 accoucheurs traditionnels ont été recyclés et certifiés )
- Fournir des soins prénatals, accouchements et soins postnatals dans la zone de Goyavier ( à ce 
  jour 2894 consultations ont été réalisées par le personnel du dispensaire)
Il a été crée une unité d’accouchement avec une salle de consultation attenante. Cette unité dispose de tout le matériel nécessaire à la prise en charge d’un accouchement et au suivi immédiat de la mère et de son enfant ( à ce jour 11 accouchements). En outre, suite à la formation des matrones, plus de la moitié des accouchements sont maintenant réalisés sous surveillance.
 
La résidence pour l’infirmière polyvalente a été construite sur la cour du dispensaire, ce qui favorise la prise en charge des urgences et une relation de proximité avec les bénéficiaires.
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